« Ainsi.......... soit-il » Perdue entre deux
« Ainsi.......... soit-il »
Perdue entre deux eaux dans le courant tumultueux de ma frêle existence, je me retrouve « Ainsi ». Dans un monde fort étrange remplie d'espoirs mêlé d'inquiétudes, d'angoisses, mais aussi d'accomplissements et de satisfaction face au réalisé, au vécu et à l'a venir.
Bref je suis chamboulée, perplexe, ma tête est un vrai champ de laboure.
Je sillonne toutes les étapes et j'ouie l'anachronique mélodie qui s'en échappe. Mélange de bris de bruit devis de vie.
Pffff! En fait je me retrouve seule en limbe, perdue, hagarde, entre deux.
Comme un temps à contre temps, voilà exactement l'instant d'où s'est construit « Ainsi »...
« Ainsi » est cet espace libre , riche de tout car en ce moment je n'ai rien, plus rien. Plus de travail, aucune vie sociale, aucune vie sentimentale, rien.
« Ainsi » est l'espace, ce fameux espace où bon nombre se retrouve en ce moment dans cette affable fable plus que contemporaine.
« Ainsi » est la saine soupape de sécurité qui regroupe l'âme quand le vague submerge, elle permet de surfer sur la vie, l'envie.
« Ainsi » permet le rêve riche d'espoir qui apporte la simple et juste idée que tout s'arrangera.
Mais « Ainsi » a aussi ce parc de vrac de tout ce qui nous tiraille les entrailles: un foutu sac d'inquiétudes: « Vais-je retrouver du travail ?», « Ma vie va-t-elle vers un oubli de tout ce qui a compté pour moi », « Vais -je rester seule et ressentir cette forteresse de solitude m'emmurer jour après jour, jusqu'à ma fin! »
Cette plage « Ainsi », est l'espace où l'on devrait juste reposer ses méninges, sans soucis, même si sans sous oui! On devrait pouvoir y voir plus que juste ce qui est, et pouvoir y entrevoir ce qui sera, avec exactitude sans perplexité. Elle devrait nous donner la confiance, la quiétude, emplie de sagesse et non de tristesse.
Mais voilà, je suis perdue dans cet antre d'eux n'ont plus besoin de moi et je m'essouffle dans cette quête au Grale "travail", si recherché et si peu trouvé en ce moment!
Bien, assez demeurée « demeurée » emmurée laissons l'"ainsi"... soit-il pour le « Va ». Alors je me lève et je me bouscule comme d'habitude
Et le « va » succède le « ainsi », et me voilà repartie. Juste partie de moi, partie de rien, pour espérer un plus... que rien, voire même un bien …....